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Photo du rédacteurLes p'tites pattes du fun

Le choix d’un éleveur consciencieux et de confiance

Ça y est, vous êtes prêts à sélectionner un éleveur de confiance pour trouver le chiot de vos rêves. Vous savez que le domaine de la reproduction animale n’est pas régi au Québec et vous avez fait vos recherches pour vous assurer de ne pas tomber sur un éleveur de fond de cour ni une usine à chiot. Vous avez arrêtez votre choix, pour des raisons qui vous regardent, sur un chiot provenant d’un éleveur certifié plutôt qu’un refuge. Maintenant, vous aimeriez sans doute avoir quelques repères pour confirmer que vous êtes à un bon endroit.


C’est ce que je vous propose aujourd’hui avec une belle liste.




Recherchez quelqu’un qui


  • Ne reproduit que des chiens en excellente santé physique et mentale, qui fait des tests de santé pour avoir des reproducteurs sains.

  • Connaît bien chacun de ses chiens (les parents, les petits, les différentes générations). Un éleveur consciencieux se soucie de l’évolution de ses protégés qu’il voit se développer et grandir sous son toit. Il connaît leur personnalité, leurs besoins et leurs particularités. Il pourra vous fournir les précieux renseignements que vous voulez.

  • A un environnement adéquat pour répondre aux besoins physiques et psychologiques de  ses animaux (pour les chiots une salle d’éveil adaptée qui évolue au fil des semaines et des mois d’âge; des points en hauteurs nombreux pour permettre à la mère de se retirer lorsqu’elle le veut; etc.).

  • Fait vivre aux chiots des expériences planifiées comme des balades en voiture, une initiation aux soins d’hygiène et de toilettage, de la désensibilisation aux manipulations, des rencontres avec des enfants, des chats et d’autres chiens, la familiarisation aux objets du quotidien tels l’aspirateur, le balai, le bain, une désensibilisation aux bruits, aux textures, aux types de sol (grillage, ciment, gazon, trottoirs, etc.) et événements (recevoir de la visite à la maison, vivre une sortie au parc, avoir un rendez-vous chez le vétérinaire, etc.).

  • Fait tous les tests de santé nécessaires (vous ne voulez pas que votre chiot ait des problèmes de ligaments, luxation, dysplasie).

  • Vous fournit les preuves de l’état de santé, de vaccination et de dépistage des maladies propres à la race. Il n’a pas d’excuses pour justifier l’absence de ces précieux papiers!

  • N’hésite pas à répondre à toutes vos questions (sur ses animaux, leur développement, les formations qu’il a lui-même suivi en tant qu’éleveur, ses certifications, etc.).

  • Ne fait pas adopter ses chiots avant l’âge minimum et légal de 8 semaines (c’est 2 mois, pas avant!). Vous pouvez même attendre jusqu’à 10 semaines s’il est dans un excellent environnement (ce que ferons certains éleveurs).

  • Ne reproduit qu’une seule race ou deux à  la fois au maximum, jamais plus (autrement : drapeau rouge!).

  • N’a pas des portées tout au long de l’année. Il ne reproduit pas sa chienne ou ses chiennes à la chaîne. Il peut avoir d’une à 2 portées par an et une liste d’attente pour les adoptants et adoptantes.

  • Vous montre volontiers les parents, en chair et en os, pas uniquement en photos. Les mères doivent être équilibrées, sociables et en santé pour être reproduites. Ce n’est pas négociable.

  • Peut vous montrer les chiots d’autres portées (actuelles et rendues à maturité), de même que les grands-parents.

  • Interagit avec douceur et calme avec ses chiens.

  • Leur fournit d’excellentes stimulations dès les premiers jours en les familiarisant petit à petit à diverses sensations, touchers, bruits, textures, odeurs, environnements, objets du quotidien, enfants, autres animaux, parcours d’obstacles, sons environnants, manipulations, soins, etc.

  • Offre un environnement à la fois sécuritaire, confortable et apaisant.

  • Ne force jamais la mère à rester enfermée dans la même pièce que les chiots. Elle doit pouvoir se retirer à tout moment quand ses petits deviennent surexcités, à la fois pour son bien-être, que pour leur apprendre l’autocontrôle, sans quoi elle peut devenir moins tolérante. Des réactions agressives chez la mère sont alarmantes. Une mère équilibrée dans un environnement adéquat n’utilise pas l’agression pour éduquer ses chiots. Autrement, cela pourrait indiquer un problème de santé (malade, fatiguée, affamée), d’environnement ou de comportement (agressivité, anxiété). La mère doit avoir la liberté de se déplacer et de veiller à la bonne socialisation de ses petits. Elle leur apprendra le langage canin, les façons de jouer adéquatement avec les autres chiens, l’autocontrôle, la confiance en eux. C’est auprès d’elle que les chiots trouvent leur réconfort lorsqu’ils sont soumis à un stress ou qu’ils éprouvent de la peur. Le lien d’attachement avec la mère est primordial, puis graduellement se fera le détachement. L’humain ne peut remplacer le travail remarquable que fait la chienne auprès de ses petits. C’est pourquoi, auprès d’une mère saine et équilibrée, les chiots doivent rester jusqu’à leurs 2 mois de vie, voire 3.

  • Entame des exercices d’éducation avec les chiots! Il peut par exemple leur apprendre à s’assoir sur demande, se coucher, venir, rester, aimer la cage, l’autocontrôle et bien entendu le précieux apprentissage à la propreté.

  • Collabore peut-être même parfois avec un intervenant en comportement canin à jour dans ses méthodes.

  • Etc.

  • Etc.

  • Etc. !




Un véritable éleveur


Un véritable éleveur fait ce travail par passion et pour préserver une race qu’il aime. Il se soucie du patrimoine génétique et des standards de la race. On ne fait pas éthiquement de l’élevage pour s’enrichir, puisque c’est demandant et requiert beaucoup de ressources. L’éleveur consciencieux et enregistré choisi minutieusement les familles pour chacun de ses chiots, leur pose beaucoup de questions et les accompagne tout au long du processus et durant développement des chiots. Il offre un encadrement pour les familles. Attendez-vous à une liste d’attente et à des conditions à respecter. C’est bon signe. Vous obtiendrez aussi des réponses claires sur les pedigrees et sa participation à des compétitions, etc.


Un éleveur éthique ne reproduira pas de croisements. Les chiens croisés ne sont pas enregistrés, il n’y a pas de standards et il n’y a pas intérêt à le faire. Les refuges débordent de chiens. Reproduire des chiens croisés, c’est contribuer au problème de surpopulation animale. Sans être une usine à chiots, reproduire son propre chien pour le plaisir ou pour se faire un peu d’argent n’est pas un geste responsable. Malheureusement, la reproduction des chiens n’étant pas encadrée au Québec, c’est l’une des raisons pour lesquelles on trouve beaucoup de chiens avec des problèmes (peurs, mauvais contrôle de la force de leur mâchoire, hyperactivité, anxiété, voir agressivité, difficiles à toucher, manipuler et soigner, etc.)

 

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Il fait partie du guide complet sur le chiot que vous pouvez vous procurer via notre boutique en ligne pour une préparation des plus complètes à recevoir votre bébé chien!

 

Rénata Unçao, intervenante en comportement canin et en éducation canine

Les p’tites pattes du fun!

Membre du RQIEC et certifiée FCC


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